Bienvenue à l’ADOHJ, l’Association Départementale de l’Oise pour l’Habitat des Jeunes.
L’ADOHJ est l’Association Départementale de l’Oise pour l’Habitat des Jeunes. Elle propose à ses résidents un logement provisoire au sein de 7 résidences situées à Nogent-sur-Oise, Montataire, Beauvais,Chantilly et Senlis. Un accompagnement personnalisé permet à chacun de poursuivre son projet et de s’épanouir durant son séjour. Chaque demande de logement fait l’objet d’une étude et d’un entretien individuel.
Les résidents de l’ADOHJ ont chacun leur propre parcours ; ils sont étudiants hors de leur région natale, étudiants en alternance, porteurs d’un projet d’entreprise, salariés en contrat précaire ou en période d’essai, en recherche d’emploi ou en formation professionnalisante, …
L’Association propose des réponses diversifiées en matière d’hébergement, ce qui permet un passage graduel d’une résidence à l’autre selon la maturation du projet et de la personne.
Les missions de l’ADOHJ : soutenir et accompagner
Le contexte : des jeunes face au logement…
La crise du logement touche d’autant plus les jeunes, qu’ils ont des situations professionnelles pouvant être précaires ou pas encore stabilisées qui conviennent peu à des propriétaires privés très sélectifs, qu’ils sont étudiants et que les logements proposés dans les villes étudiantes sont à des prix élevés et aussi qu’ils connaissent peu leurs droits et ne profitent donc souvent pas complètement des dispositifs qui sont à leur disposition.
C’est ainsi qu’en moyenne, la situation des jeunes a fortement régressée.
Dans l’Oise, les jeunes sont particulièrement touchés. Pour tous les jeunes reçus au sein des résidences de l’ADOHJ, l’association joue un véritable rôle de guide et de tremplin.
« Chaque résident bénéficie d’un accueil personnalisé, car chaque situation est différente. Entrer chez nous ne consiste pas simplement à pouvoir payer un « loyer » mais consiste plutôt à prendre le jeune dans sa globalité en tenant compte de chaque facteur de sa situation » afin de mettre en œuvre un projet cohérent
Les demandes de logement reçues par l’ADOHJ proviennent principalement :
- d’entreprises recrutant des stagiaires ou salariés arrivant d’autres régions
- de jeunes en situation de rupture familiale
- de jeunes souhaitant prendre leur indépendance (première cohabitation)
- des partenaires sociaux : tels que les MDS, les CCAS, les Missions Locales, etc.
Chaque jeune reçu à l’ADOHJ bénéficie d’un accueil personnalisé. Un temps lui est consacré afin qu’il puisse exprimer ses attentes et faire part de son projet. Un lien de confiance s’établit entre les encadrants et le candidat. Etre résident à l’ADOHJ implique le jeune dans son engagement à mener à bien son projet ; les encadrants s’assurent aussi qu’il adhère bien au fonctionnement et à la philosophie de l’association. S’il n’est pas admis, il sera réorienté.
A l’ADOHJ, on privilégie des admissions de qualité aux admissions d’urgence afin de construire un parcours stable à chaque jeune et afin que chacun y trouve son compte !
Un accompagnement sur mesure
L’équipe de l’ADOHJ est présente pour l’accueil et l’écoute des résidents. Chacun est pris en compte, avec son histoire, ses acquis, ses objectifs afin d’apporter des solutions, d’absorber les tracas passagers, de donner de la clarté au présent et de vraies perspectives au futur.
La disponibilité des encadrants est de mise… ils savent comprendre, réagir de façon appropriée selon la problématique ; la simplicité des relations est la règle, tout en préservant le statut de professionnels.
« Nous faisons face à tout type de conditions et de problématiques. Nous offrons donc un accompagnement à la carte. Il y a des jeunes que l’on voit 3 fois par semaine et d’autres une fois par mois. On leur propose un cadre, mais on ne les assiste pas : on leur explique mais on ne fait pas les démarches à leur place. Concrètement, on passe pas mal de temps avec eux pour la rédaction de leur CV ou de leurs lettres de motivation ; on simule avec eux des entretiens de recrutement. Notre rôle est de les guider vers ce qu’ils veulent faire, pour qu’ils se construisent eux-mêmes leur futur».
La Fruitaie, un restaurant, lieu de vie et de partage
C’est Pascal Boussac qui a pris cette année les rênes de ce restaurant atypique, après avoir été second de cuisine pendant 8 ans. Il propose un maximum de produits frais à ses convives, la cuisine est maison et surtout, pâtissier de métier, chacun peut se délecter de ses spécialités gourmandes !
Ici, l’ambiance est à la mixité sociale. Le restaurant ouvre du lundi au vendredi de 11h45 à 13h30. S’y pressent des habitants nogentais, des salariés divers d’entreprises locales, des cadres et chefs d’entreprises, des professions libérales et le personnel de collectivités locales, des agents d’assurance et des professeurs ; et bien sûr, le personnel de l’association et les résidents de l’ADOHJ. La cuisine est simple, mais bonne et très appréciée pour son côté « comme à la maison ».
« Avec les résidents, ça se passe bien. Ils me font régulièrement des demandes mais chaque jour, je propose un féculent et des légumes pour qu’ils aient un repas équilibré. Avec ma bonne humeur, j’arrive à les inciter à goûter à tout ! Je passe de plats traditionnels à des légumes d’antan. Une à deux fois par mois, nous organisons un repas à thème ; parfois, les idées émanent des jeunes qui viennent alors m’aider en cuisine. De temps en temps, j’organise des stages, je leur ai appris à faire des macarons et la galette des rois : chaque fois, une dizaine d’entre eux sont présents, cela nous permet de mieux nous connaître, ce sont des moments de pur bonheur ! »
Le repas complet (entrée, plat et dessert) coûte entre 9 et 10 € (en fonction de la composition du plateau) pour le public extérieur et à seulement 2,50 € pour les résidents… « Ce sont les personnes extérieures qui contribuent au prix du repas de nos résidents, tout en ayant un prix raisonnable pour le menu. Tout le monde est gagnant ! »
« le restaurant a un rôle important. Il permet à nos résidents de s’ouvrir à d’autres personnes, d’autres milieux. Les gens qui y viennent y sont très accessibles »
